Une île nommée en l’honneur de madame Maude Abbott lors de la Journée internationale des femmes!
La municipalité de Saint-André-d’Argenteuil a été constituée, le 29 décembre 1999 à la suite d’une fusion volontaire des municipalités de Saint-André-Est, Carillon et de la paroisse de Saint-André-d’Argenteuil. Cette municipalité rurale occupe un territoire de 98 km2. Une vaste superficie de près 72 km2 est vouée principalement à l’agriculture comportant des îlots forestiers où l’on retrouve des érablières. Les deux noyaux villageois de Carillon et Saint-André-Est, constituent les zones urbanisées.
En 2011, la municipalité compte environ 3 300 andréens. Plusieurs bâtiments patrimoniaux reflètent le passé historique de la municipalité. D’importants espaces récréatifs et des circuits touristiques permettent de découvrir l’art, le patrimoine, et l’ensemble du territoire.
En 1660, une bataille opposant les Français et les Hurons aux Iroquois marqua notre histoire. Adam Dollard des Ormeaux et ses soldats furent tués après avoir résisté à l’assaut pendant plusieurs jours afin de sauver Montréal. Un monument, dans le secteur Carillon, rappelle la mémoire de Dollard des Ormeaux et de ses seize compagnons de la Bataille de Long-Sault.
La première seigneurie, comprenant l’île Carillon, fut concédée en 1682 par l’intendant de la Nouvelle-France Jacques Duchesneau et le gouverneur de la colonie Frontenac a été concédée à Charles-Joseph d’Ailleboust des Muceaux le 15 juin 1682. La partie supérieure de la seigneurie était traversée par la rivière du Nord et sa partie inférieure par la rivière Rouge. Il la cède en 1697 à son fils, Pierre d’Ailleboust d’Argenteuil, qui lui donne le nom d’Argenteuil. À la fin du XVIIIe siècle, viennent s’y établir des colons Écossais et des Loyalistes américains.
La première usine de papier au Canada est érigée en 1803 à Saint-André-Est. La municipalité de paroisse de Saint-André-d’Argenteuil fut constituée en 1855.
Parmi les attraits de la municipalité nous trouvons le Musée régional d’Argenteuil, les installations de la Centrale hydroélectrique de Carillon, le Lieu historique national du Canal-de-Carillon, l’église anglicane du Christ, la Maison de John Joseph Caldwell Abbott et le monument à Adam Dollard des Ormeaux érigé aux environs du Long-Sault.
Carillon a joué un rôle symbolique dans l’histoire du Canada. En effet, c’est ici qu’en 1880 Adolphe-Basile Routhier a écrit les paroles de l’hymne national Ô Canada. C’est à Carillon qui se trouvât la première écluse du vieux canal Carillon construit entre 1819 et 1833. Dans les années 1960, un nouveau canal fut creusé pour la centrale hydroélectrique. L’écluse unique qui perce le barrage permet de remonter de 19 mètres les bateaux en une seule étape.
La croix en X représente la croix de Saint-André.
Les deux fleurs de lys représentent le Québec.
Le câble signifie l’union des villages en municipalité.
Le gouvernail du bateau signifie la navigation.
La ligne bleue signifie les rivières.
Les deux éclairs représentent la centrale hydroélectrique.
Le rouge, le blason de d’Ailleboust, premier seigneur d’Argenteuil.
Les deux étoiles en or représentent la noblesse.
Le chevron en or signifie la construction
La gerbe de blé, l’agriculture.
VITA PER AQUAM qui donne en français « La vie au fil de l’eau » se réfère au développement de St-André qui s’est fait depuis les débuts par les rivières.